Festival TEK A(RT)

PROGRAMMATION

Tek A(rt) dans la presse

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Parcours navette centre-ville samedi

JOURNÉE PROFESSIONNELLE

Cinéma le Plaza
Mer. 13 mars | 9h-17h

Pour vous inscrire, cliquez ici.

Créé en 2020, HACNUM, le Réseau national des arts hybrides et cultures numériques, rassemble plus de 400 acteur·ices de la filière en France. Hybride par nature, HACNUM réunit des professionnel·les aux typologies diverses : artistes, festivals, théâtres, salles de concert, tiers-lieux, centres d’art, fablabs, lieux de résidence, studios de création numérique, clusters d’entreprises, galeries d’art, universités, journalistes… pour la défense de leurs intérêts croisés.

Tek A(rt) est un festival invitant les arts hybrides alliant création artistique et innovations technologiques, porté par la Ville de Marmande et qui a lieu pendant 5 jours au mois de mars, depuis 2018.
Cette table ronde s'adresse aux professionnels des domaines technologiques, artistiques, éducatifs, sociologiques, mais également à toute personne intéressée par ce sujet.
Entrée libre sur inscription.

LES PITCHS

Les pitchs : 5 artistes et producteurs. rices régionaux présenteront leurs projets, quels que soient leurs états d’avancement, devant des partenaires, financeurs, coproducteurs afin d’avoir une aide au cours de la recherche ou de la réalisation de leurs projets.

Les voici :
• Collectif INVIVO avec " La fin du présent " Ce sont trois histoires courtes en une, comme des plongées progressives dans des réalités altérées. Nous commencerons dans le jardin d’une maison à ne pas savoir s’il faut entrer ; pour ensuite être dans l’antichambre d’une famille désarmée face aux réactions étranges de l’aïeule ; pour finir au cœur d’un royaume imaginaire, symbole d’une jeunesse perdue. Un voyage au cœur de nos existences qui pour chaque partie questionne notre rapport au monde. Vanité contemporaine, nous assisterons à ces histoires aux points de vue multiples, où la création vidéo, composée d’images 3D en photogrammétrie issues de la captation volumétrique de l’espace de jeu et des interprètes, révèlera le monde suprasensible des absents.
• Compagnie Itzuli avec " LAME ". Dans un futur proche, les mines de métaux sont épuisées. On rencontre une hackeuse qui est contrainte de fondre des métaux de récupération pour fabriquer les pièces avec lesquelles elle répare les ordinateurs dont elle a la garde. Un mardi matin, deux divinités de l'Olympe apparaissent dans l'atelier de la hackeuse : la déesse du métal et la déesse de l'électricité. Elles cherchent à déterminer qui est la plus nécessaire à l'humanité. Dans une situation qui évoque l'épisode mythique du Jugement de Pâris et de la Pomme de la Discorde, ces deux divinités demandent à l'humaine de trancher leur querelle. La rencontre de ces trois personnages mettra en lumière la matérialité du numérique et retracera avec humour les évolutions qui ont abouti à nos technologies contemporaines. Au fil du récit, nous nous souviendrons que le numérique est une aventure humaine, et que nous avons tous·tes notre mot à dire sur les technologies qui nous entourent.
• Alizée Armet avec " Pyrocumulus ". Pyrocumulus est une installation artistique interactive qui questionne les modes de communication des arbres entre eux. Prenant comme référence les incendies des massifs forestiers qui ont eu lieu durant l’été 2020 en Nouvelle Aquitaine, le projet imagine le système relationnel des arbres en mettant en parallèle le principe de la réalité augmentée collaborative et l’imagination collective des forêts. L’installation artistique combine des éléments bétonnés, des tiges filetées et des tablettes numériques. L'artiste propose d'imaginer l’arbre en tant qu’être hybride voire cyborg plutôt qu’être vivant colonisé.
• Compagnie Bivouac avec " Fragments ". Spectacle de cirque sonore et immersif, Fragments met en scène deux acrobates en mât chinois, une danseuse, un musicien live et un régisseur lumière : quintet inattendu qui tente l’expérience du poétique. Leurs mouvements décomposés colorent l’espace qu’offre un plateau brut, presque nu d’où jaillissent deux mâts chinois. L’écho de leurs gestes, amplifié par un dispositif sonore et numérique inédit, crée une proximité étonnante entre les artistes et le public installé sur le plateau. Composé comme une succession de tableaux offrant tantôt des corps-à-corps hypnotiques et des scènes dignes d’un laboratoire de recherche artistico-scientifique en pleine effervescence, Fragments décompose le geste pour donner à entendre l’imperceptible. Cette exploration organique et sensorielle interroge l’impact que nous avons sur notre environnement
• Damien Skoracki (Helio Polar) avec " Ekosystem ". Installation sonore organique Plusieurs petits synthétiseurs modulaires (entendez « machines à sons ouvertes sur le monde »), sont dispersés dans les arbres, au pied des plantes, des légumes, d'un ruisseau... Ils sont autonomes en énergie et la musique qu'ils délivrent dépend directement de l'environnement qui les entoure. En effet grâce aux capteurs : le vent, le soleil, la pluie, …, les lianes d'un arbre entrechoquées, votre proximité avec celui-ci, vos pas, …, jouent de la musique et parlent avec les oiseaux. Tel de véritables organismes vivants ou écosystèmes naturels, ils offrent tout au long de la journée des sonorités à chaque instant renouvelé. « Il est triste de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas » Victor Hugo
• Alea présente " Electric nerve ". Electric Nerve est une installation performative audiovisuelle qui utilise essentiellement une des techniques de projection sur volume 3D communément appelée « video mapping». C’est une rencontre entre le land art et l’art numérique intéractif. L’installation se présente sous la forme d’une déambulation tri-dimensionnelle autour d’éléments végétaux. Dans ce parcours de pénombre, le spectateur est devenu semblable à l'insecte attiré par la lumière de l’ampoule. Le vidéo mapping redessine alors les motifs complexes présents sur les supports végétaux et les exaltent. La vie organique occupant l’espace se révèle ainsi dans toute sa splendeur : la force vitale de l’arbre devient palpable, une énergie électrique semble circuler dans les racines, dans les tiges des plantes, l’écorce semble brûler et luire.

TABLE RONDE

La puissance algorithmique et l’accessibilité au plus grand nombre des IA génératives a marqué l’année 2023. Ce tournant technologique majeur a notamment mis la création numérique sous le feu des projecteurs, alors même que bon nombre d’artistes explorent son potentiel depuis des décennies. L’IA peut-elle être une menace pour la création artistique ? Ou bien peut-elle être vue comme une technologie accompagnant le travail des artistes ? Loin d’aborder le sujet de façon binaire, cette table-ronde analyse les frottements provoqués par l’IA dans l’art : De quelle manière les artistes se réapproprient cette technologie ? Que permettent ces outils ? Comment les émotions et la subjectivité humaines s’insèrent-elles dans des oeuvres créées par des algorithmes ? Arts numériques, musique, cinéma, spectacle vivant… quels sont les champs disciplinaires concernés par ces IA ? Quelles compétences sont nécessaires pour bien les prendre en main ?

Avec :
• Jean-Marie Dallet, artiste au sein du collectif SLIDERS-lab et Professeur des universités à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est chercheur à l'institut ACTE dont il co-dirige l'axe " Arts, Sciences, Sociétés "
• Marc Chemillier, informaticien, mathématicien, musicologue et anthropologue, directeur d’études à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales), membre du CAMS (Centre d’Analyse et de Mathématique Sociales)
• Diego Jarak, directeur du Master 2 " Direction de projets audiovisuels et numériques " à La Rochelle Université, professeur des universités et chercheur, directeur du festival Zéro 1.
• Laurent Chicoineau, directeur du Quai des savoirs à Toulouse, Centre de Culture Contemporaine centré sur les dialogues arts-sciences-société
• Adrien Cornelissen, (modération) auteur & journaliste spécialiste en création numérique et coordinateur de HACNUMédia. Coproduction d’Hacnum - Réseau national des arts hybrides et cultures numériques et du festival Tek A(rt)

est un festival qui invite les arts hybrides alliant création artistique et innovations technologiques.
Porté par la Ville de Marmande, il a lieu pendant 5 jours au mois de mars et ce depuis 2018.

Quand la création artistique rencontre les nouvelles technologies…

Depuis 2018, la Ville de Marmande organise, chaque début de printemps, un festival
qui fait rimer la modernité de la TEK avec la créativité de l’A(RT).
Et cette année, pour sa 7e édition, le festival voit grand avec une programmation ambitieuse autour du jeu, de l’image, des arts vivants et de la musique. Le tout au travers d’expositions, d’ateliers, de spectacles, de performances musicales qui auront lieu, au Centre-ville, aux Archives Municipales, à la Médiatique Albert Camus, au Musée Marzelles, au Cinéma Le Plaza, mais aussi sur le site de CESAme, à la Cité de
la Formation Professionnelle, à la Maison des Marmandais ou à l’Espace Expo.
Et, chacun pourra y trouver son bonheur !
Vous aimez l’art sous toutes ses formes, venez découvrir comment les innovations
technologiques peuvent influencer et sublimer la créativité et l’expérience artistique.
Vous êtes un adepte des nouvelles technologies, alors vous ferez connaissance avec
un terrain numérique différent de celui que vous pratiquez habituellement.
Merci à l’ensemble de nos partenaires sans lesquels rien ne serait possible et à toutes celles et à tous ceux qui feront de cette 7e édition une réussite.
Alors, laissez-vous transporter et…rendez-vous à Marmande du 12 au 16 mars.
Excellent festival à toutes et tous !

JOËL HOCQUELET
Maire de la Ville de Marmande
FRANÇOISE VERDIER
Adjointe au maire, chargée de la Culture
et du patrimoine culturel

Une édition de festival rend visible le travail d’un an (ou plus) de recherches de programmation, de connexions et de réflexions avec les artistes et nos partenaires.

Synthèse qui se trouve incarnée pendant quelques jours, dans quelques lieux. À ce titre, vous retrouverez dans le programme 2024 des constances mais aussi beaucoup
d’évolution. Nous avons géographiquement recentré les propositions autour du coeur de ville et, chose nouvelle, autour de CESAme, ancien site industriel ayant accueilli pendant plusieurs décennies la production des cuisines aménagées CESA.
2023 a été marquée par le dépôt d’un projet développant la création d’une filière professionnelle des Industries culturelles et créatives alliées à l’art vivant, dans le cadre
du plan d’État France 2030. Dépôt réalisé en consortium avec le collectif Or Normes, la Cité de la formation professionnelle de Marmande et l’Agglomération Val de Garonne.
A notre grande joie, les partenaires du festival (une vingtaine) ont rejoint et ont soutenu cet élan pour la création artistique, la formation professionnelle concernant les métiers du numérique artistique et la diffusion artistique. Les champs de l’invention et de la sobriété énergétique sont bien sûr concernés.
Comme l’écrit Céline Berthoumieux, cofondatrice et Déléguée générale de HACNUM - réseau national des arts hybrides * : « Les besoins en compétences numériques ne relèvent pas que de la transformation digitale (infrastructure performante, marketing ...). Il faut aussi parler de transition voir de mutation numérique et prendre du recul sur d’autres enjeux. »*
Au regard du mur, des murs, qui se rapprochent à très grande vitesse : les graves atteintes au climat, à la démocratie, au soin, à l’insertion sociale et à l’équilibre des ressources, Tek A(rt) doit aussi être au rendez-vous de l’avancée des idées et des solutions à construire.
Aux spectateurs, auditeurs et participants aux ateliers, Tek A(rt) doit aussi livrer des pistes éclairantes, parfois éblouissantes et offrir des temps de pur bonheur, partagé.
N’oubliez pas la fête de clôture le samedi 16 mars en compagnie des équipes artistiques et des partenaires de Tek A(rt) pour danser, se restaurer et profiter ensemble !

LOÏC RABACHE
Direction - Tek A(rt)